La Banque Centrale Européenne (BCE) a montré de l’optimisme sur la croissance économique de la zone euro pour les prochaines années. En effet, elle a estimé que les risques qui pesaient sur son activité économique étaient désormais moins importants.
Une révision à la baisse de l’inflation
L’une des grandes annonces de la BCE pour cette année 2017 est le relèvement des prévisions d’inflation. En effet, elle mise sur une inflation de 1,7% pour cette année 2017, de 1,6% pour 2018 et 1,7% pour l’année 2019. Par ailleurs, la BCE a reconnu que le risque de déflation a disparu dans la zone euro.
Quant à l’inflation sous-jacente, qui ne comprend ni l’énergie, ni le prix de l’alimentation, elle reste à la traîne mais « ne devrait accélérer que progressivement à moyen-terme » a expliqué Mario Draghi, Président de la Banque Centrale Européenne.
Augmentation du PIB
Pour l’année 2017, la BCE prévoit une augmentation de 1,9% du Produit Intérieur Brut (PIB) de la zone Euro. Il est défini comme la valeur de tous les biens et les services produits moins la valeur des biens et des services utilisés dans leur création. En comparaison, pour le premier trimestre 2017, le PIB de la zone euro a augmenté de 1,9% par rapport au premier trimestre de 2016, et de 2,1% pour l’Union européenne.
Cette augmentation du PIB a ainsi permis de relever les prévisions de croissance. En effet l’institution monétaire de Francfort a tablé sur une activité en progression de 1,8% en 2017 et de 1,7% en 2018 et de 1,6% pour 2019.
Des programmes qui stagnent
La BCE a promis que les taux d’intérêt vont stagner et rester à un niveau très bas, niveau le plus bas de l’histoire de la banque et ce pendant encore longtemps pour soutenir l’activité et l’inflation. Cela signifie que le taux directeur restera à zéro, le taux sur les dépôts à -0,40%. De même, la BCE a annoncé qu’elle allait augmenter le volume et allonger la durée de son programme de rachats d’actifs, qui est de 60 milliards d’euros par mois.
Le pétrole profite à la croissance de la zone euro
La progression qui a été observée est due au rebond des prix de l’énergie. En effet, depuis deux ans, la croissance de la zone euro a profité de l’effondrement du cours du pétrole, de l’euro faible et des taux bas.