Le code du travail apparu en 1910 fut déjà l’objet d’une simplification ainsi que d’une réécriture en 2007. Néanmoins aujourd’hui, les contempteurs estiment qu’il n’est pas encore tellement adapté pour veiller à la protection des salariés. Alors faut-il simplifier le code du travail ? Cela réduirait-il le taux de chômage ?
Une réglementation du travail revu en profondeur
Selon Manuel Valls, « revoir en profondeur » les règles qui régissent le travail, et également « l’adapter aux réalités » serait les opérations à mener dans le but de simplifier le code du travail en vigueur aujourd’hui. En effet, il apparaîtrait que la complexité de ce code favorise un frein à l’embauche et aboutit ainsi à un taux de chômage élevé dans le pays. Au lieu de protéger les salariés, ce mastodonte de règles donne un coup aux possibilités d’embauche.
Donner plus de facilité à l’embauche ?
Le code du travail est trop alambiqué au fil de ses 8.000 articles. Il est donc normal que peu de dirigeants le maîtrisent dans sa totalité. Cette méconnaissance contribue largement à détruire l’emploi car les petites entreprises appréhendent l’embauche, de peur d’essuyer de lourdes pénalités. Néanmoins, ce sont souvent les PME en voie de développement qui embauchent le plus dans le secteur de l’emploi. Le chômage ne risque donc pas de diminuer à moins qu’une véritable simplification en profondeur, un réel assouplissement des règles ne soient envisagés.
Une adaptation au niveau de l’entreprise
L’allègement des textes en vigueur devrait se passer au sein de l’entreprise, afin de permettre aux chefs d’entreprise de négocier avec leurs salariés. Les contrats de gré à gré entre l’employeur et le salarié devraient à nouveau être pris en considération afin de réduite le chômage. Toutefois, d’après Robert Badinter « il ne s’agit pas non plus d’enlever des droits aux salariés ». En effet, le code du travail a été élaboré par des politiciens qui ne connaissent ni la pression des syndicats, ni les aléas dans la vie d’une entreprise. L’équité laisse donc à désirer, la protection des salariés est systématiquement mise en avant en défaveur des entreprises, et cela même si le salarié a commis des fautes.
Une simplification indispensable
Le code du travail ne doit pas exister pour être nuisible à la croissance économique du pays, notamment en ce qui concerne son taux de chômage. Si ce fameux code permettait à tout individu même peu qualifié d’offrir ses prestations à un employeur ou une famille, et de se faire rémunérer proportionnellement, le nombre de personnes inactives sera considérablement diminué.